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Une réforme de la classification des armes prévoit l’interdiction des armes électriques et une refonte en quatre catégories au lieu de huit.
Le ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, a annoncé hier une réforme de la classification des armes pour prendre en compte « leur dangerosité réelle », dans le cadre d’une proposition de loi examinée au Parlement avant la fin de l’année.
La nouvelle classification comptera quatre catégories, A, B, C, D contre huit actuellement, a précisé le ministre lors d’un déplacement à Nanterre (Hauts-de-Seine) et portera interdiction de port et transport des armes électriques, comme des téléphones shockers actuellement en vente libre.
Parallèlement, le ministre a annoncé que le « fichier national des interdits d’armes » (FNIA) entrerait en vigueur « dès le 1er janvier prochain », permettant « aux armuriers, grâce à une connexion internet, de s’opposer à la vente d’une arme à des personnes qui auront fait l’objet d’une mesure d’interdiction ». 18 000 personnes sont actuellement concernées.
A, B, C, D
A l’Office central de lutte contre le crime organisé (OCLCO), où il s’est fait présenter des armes saisies dans des cités, Hortefeux a détaillé les quatre catégories de la nouvelle classification :
A/ armes à feu automatiques, lances-roquettes, munitions à balles perforantes. Ces armes seront interdites.
B/ armes à feu courtes semi-automatiques ou à répétition, armes à feu longues semi-automatiques. Ces armes seront soumises à autorisation.
C/ armes à feu longues à répétition dont le canon mesure plus de 60 cm, armes à feu longues à un coup avec canon rayé. Ces armes seront soumises à déclaration.
D/ autres armes (blanches, historiques ou de collection), libres. Cette réforme sera accompagnée d’autres mesures relatives à l’acquisition et à la détention d’armes, qui seront désormais interdites à une personne déjà condamnée pour une infraction violente. Les préfets pourront en outre « d’initiative », saisir des armes si « le comportement du propriétaire fait courir un danger grave ou s’il y a trouble à l’ordre public », a expliqué le ministre.
Les sanctions pénales pourront aller jusqu’à « 75 000 € d’amende et 5 ans de prison » dans certains cas.
Ces mesures font l’objet d’une proposition de loi déposée fin juillet par Claude Bodin (UMP, Val d’Oise), Bruno Le Roux (PS, Seine-Saint-Denis) et Jean-Luc Warsmann (UMP, Ardennes), dont le texte a été adopté à l’unanimité hier par la commission des lois de l’Assemblée nationale.
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