Je ne vais pas relancer le débat sur le bien fondé ou non, de l'utilité ( besoin) du kit de survie.
Juste vous faire part de mon expérience si courte soit elle sur l'utilisation et le confectionne-ment d'un tel kit.
A la base je n'ai aucune notion de survie proprement dites. Je fais de la randonnée-bushcraft-trip road-quelque chose.....bref je passe du temps dehors en nature et en milieu urbain depuis quelques années.
Je commence seulement a m'intéresser à toutes ces fabuleuses formules que vous employez si bien (cf salutation du Doubs). Donc j'ai découvert qu'il existait tout un tas de kit déjà tout prêt à la vente. Comme tout bon geeks que je commence à être, je chope une CB et je passe commande. A la livraison du dit kit le BCB commando machin. Je l'ouvre regarde, tripote et essaye de lire la notice en anglais.
Et hop je me lance pour une sortie de 24h dans les gorges du Doubs entre le lieu dît " la Goule" et Biaufond ( pour ceux qui connaissent un peu le coin. On est au mois de Mars ( pluie, température proche de zéro la nuit), je trouve un endroit bien encaissé, pas de réseau GSM, proximité de l'eau, altitude environ 400 mètre.
Comme vêtements les classiques du randonneur du dimanche. Donc Quechua de la tête aux pieds (on ne rigole pas SVP), et rien d'autre hormis le kit en poche. Pour faire réel je me suis mis un handicape supplémentaire style jambe cassé, mais sans la douleur. N'étant pas téméraire un pote m'a rejoint dans ma folle expérience avec pour consigne d'intervenir seulement à l'entente d'un certain signal. Etant donné que lui avait posté sont bivouac à 300 mètres pour donner l'illusion d'être totalement isolé ( même si il venait jeter un coup d'oeil silencieux de temps à autres).
Je rappel que le Doubs est aussi une rivière faisant office de frontière avec nos amis Helvètes.
Ben je n'ai pas pu tenir 24h mais seulement 15h.....et la donne est faussé du fait que je n'avais pas la douleur a gérer. Je me suis remis sur mes pattes pour repartir serein et trempé avec mon pote qui lui s'est bien fendu la gueule de me voir ramper pour faire du feu et boire....
Je rentre donc avec une autre vue de ce kit ( protection de l’intempérie? Apport énergétique? Gestion de la douleur? Faire face à une plaie? Et si j'avais été à 2000 mètre en hiver?)
Surtout n'attendez pas une réponse, puisque je suis toujours en cour de réflexion.
Parce que milieu non isolé ou pas, ben personne n'est venu à mon secoure. En période de cru les sentiers sont désertés et les douaniers Suisse se sont pas affolés étant sur la berge Française.
Bref tout ça pour en venir à 2 questions que je me pose et vous pose:
Qui d'entre vous à réellement mis à l'épreuve le kit de survie tout fait ou celui que vous étudiez pendant vos soirée d'hiver assis bien au chaud dans vos canapé? Ou comment vous en évaluez les limites niveau contenu et surtout de vos connaissances?
En attendant des réponses ( critiques) constructives pour tous, je vous salut de mon canapé devant une bonne soupe maison.