Depuis un certain temps je me suis surpris à être dans une mouvance de consommation « excessive » par rapport au matériel de « rando-bivouac »…
Pour faire plus simple, j’achète ou j’ai envie d’acheter souvent du « matos ».
Je vais toujours trouver le nouveau poncho, le nouveau couteau ou encore LE NOUVEAU sac qui me correspond vraiment et finalement je me retrouve avec plusieurs même objet.
Il n’y a qu’a compter le nombre de couteaux, de ponchos, de sacs, de sacs de couchage, de couvertures de survie que je stock dans mon antre…
Certes il y a la passion (pour moi c’est un loisir) et puis ok, c’est toujours sympa d’avoir du nouveau matos encore plus performant, encore plus léger et finalement ENCORE plus cher… Mais cette surconsommation de ma part a tendance à m’agacer et je me sens parfois pris au piège par des poussées d’achats compulsives : « Comme une envie irrésistible d’acheter »...j’imagine que d’autres ont déjà eu ce « symptôme » ;-)
Le monde de la survie est aussi un énorme business et je suis toujours surpris par le nombre de connerie que l’on veut nous vendre et qui nous ferons soi-disant survivre si jamais on se retrouve face à une armée de zombies… mais comme chacun le sait, rien ne remplace la pratique sur le terrain…
Pour aller à contre pied de cette mouvance de surconsommation dans ce domaine et surtout pour rigoler un peu de moi-même, j’ai décidé de faire une sortie (18h-9h) dans un principe de « Bushcraft low-cost ».
Le principe : Faire un bivouac avec le matos le moins cher possible, des trucs de récup ou encore des objets que l’on ma donné ou que j’ai trouvé. Mon matos habituel restera dans la cave.
Cette sortie se veut avant tout ludique et pas engagé…le sac chargé est beaucoup plus lourd et la marche pour aller vers le lieu du bivouac ne dépasse pas la demi-heure.
L’objectif est de prendre du bon temps et de voir comment va se passer ma nuit « low-cost »…nuit annoncé à 5° (sans sac de couchage)
Le matos :
Sac F1 : (Récupéré pendant mon service militaire) gratos, increvable, réparable, pratique, simple, lourd et pas confortable.
A la ceinture : Ma nalgène d’été + son quart…je prépare un trek de 5 jours et je me suis débarrasser de mes gourdes « low-cost »…Par contre la pochette pour porter la gourde a la ceinture et une vieille pochette de K-way renforcé par une machine à coudre sur laquelle j’ai cousu un passant pour ceinture d’une vieille pochette de lampe dont je ne me sert pas.
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Le couteau : Trouvé par hasard dans le jardin de mes grands parents. Il était là depuis des années, bouffer par la rouille : Je l’ai poncé, aiguisé, fait une pochette avec la récup d’un dessus de canapé (une sorte de fausse imitation cuir), chambre à air sur le manche comme grip…et voilà, ca coupe très bien mais il faut souvent l’aiguiser, il supporte très bien le batonnage et je le torture sans pitié. Ce vieux truc plein d’histoire encaisse sans broncher.
Accroché sur la pochette de la lame, un prototype de bourse en cuir (porte monnaie) ou je stock des bouts de ficelles récupérés (+ ou – 8m.), un briquet (trouver au sol), allume feu maison et deux trois bricoles.
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