Un pyromane récidiviste de 41 ans, Bruno Prati, a été condamné vendredi par la cour d'assises de Paris à vingt ans de réclusion criminelle pour l'incendie d'un hôtel parisien, qui avait fait quatre morts en 2001. Par décision spéciale, la cour a assorti sa peine d'une période de sûreté des deux tiers pendant laquelle le condamné ne pourra pas déposer de demande de permission ou de libération conditionnelle. Le verdict est conforme aux réquisitions du parquet. Bruno Prati était accusé d'avoir mis le feu à l'Hôtel du Palais (1er arrondissement), le 17 décembre 2001. Quatre touristes, deux jeunes Siciliennes et un couple de Britanniques, étaient morts et dix-sept personnes avaient été blessées. L'accusé se trouvait alors en libération conditionnelle après une condamnation en 1998 à cinq ans d'emprisonnement pour des incendies volontaires à Paris. "Il a une longue expérience derrière lui", avait insisté vendredi matin l'avocat général Pierre Kramer, qui avait recensé dans son réquisitoire "plus d'une dizaine" de feux et trois condamnations à l'actif de l'accusé."
Lors de ce tragique événement, je faisais parti du 1er équipage intervenant, les gens étaient pris au piège par les flammes et certains nous suppliaient de les aidés, hors il était impossible de monté dans la cage d'escalier qui était une vrai fournaise. L'incendiaire, venait d'être interpellé et il était urgent de fair quelque chose pour ces pauvres gens. Le premier véhicule des sapeurs pompiers est arrivé rapidement, mais un problème technique, va l'empêcher d'entré en scène (plus de pression pour l'eau), les gens sont sur les rebords des fenêtres, certains au dernier étage sont prêts à ce jetté dans le vide...
Avec un collègue, nous les éclairons et leurs crions de ne pas bouger, trop tard une femme se jette dans le vide et tombe sur le store tendu de l'hotel, nous nous précipitons vers elle, alors que les vitres explosent sous la chaleur, des braises incandescentes ne cessent de tomber sur nous, la fumée acre et opaque nous prends à la gorge, nous récupérons notre victime qui se plaint de douleurs aux jambes et souffre de brulures sur le dos ...
Une autre femme essaie elle aussi de descendre par la gouttière, cette dernière menace de cédé sous l'effet conjugé du poids et de la chaleur, toujours avec mon collègue, nous escaladons la facade et essayons de soutenir la femme en question, qui se laissera tombée dans les bras des pompiers arrivés en renforts, les grandes echelles rentrerons en actions, et sauverons une dizaine de personnes, en tout et pour tout ... hélas des corps calcinés seront dégagés par les pompiers.
Nous serons remerciés par les autorités présente ce soir là pour notre action et dévouement et je prendrai le lendemain de la part de mon chez de service une sévère engueulade, à cause d'une plainte d'un officier du corps des pompiers, pour avoir pris des risques inconsidérés selon ce dernier.
Mon Commissaire, une fois l'engueulade passée, me serra la main et me regardera droit dans les yeux en me disant "bravo pour le boulot" et je recevrai plus tard une lettre de félicitation.
Ce soir là je n'ai pas réfléchis à mes actes, je n'ai pensé qu'aux victimes, mais je peux dire que cet événement ainsi que les images restent gravés dans ma tête.